Après avoir reçu une délégation des ambassadeurs de l’Union Européenne ce vendredi 16 mai 2014 dans la matinée, le soir à 16h, l’opposition burkinabè a reçu la visite de cinq représentants d’ambassadeurs. Le sujet des échanges reste bien sûr la situation nationale marquée par le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition pour la tenue du référendum.
Ce sont les représentants des ambassadeurs du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de Sénégal et du Ghana qui ont rencontrés l’opposition burkinabè, ce vendredi 16 mai, dans les locaux du Chef de file de l’opposition burkinabè pour échanger sur la situation nationale.
« Comme avec les ambassadeurs de l’Union Européenne, nous avons rencontré les ambassadeurs de l’Union Africaine pour leur expliquer d’abord la préoccupation qui est la nôtre à savoir les velléités du Chef de l’Etat M. Blaise Compaoré, à vouloir modifier l’article 37 à travers un référendum que notre peuple a rejeté depuis fort longtemps », a expliqué Me Sankara.
A leur sortie d’audience, les représentants des ambassadeurs n’ont pas voulu s’exprimer sur le contenu de la rencontre.
Selon Me Sankara, les échanges ont tourné autour des arguments que l’opposition a toujours développés pour expliquer qu’elle est attachée à la paix et qu’elle ne sera pas comptable de ce qui pourrait advenir s’il y a un passage en force de la part de Blaise Compaoré.
Ce que l’opposition burkinabè attend des pays voisins, c’est qu’ils soient à l’écoute, qu’ils soient disponibles et surtout, qu’ils apportent toutes les contributions qui pourraient venir renforcer l’encrage de la démocratie au Burkina Faso, confie toujours Me Sankara.
Ismaël NABOLE