mardi 3 octobre 2023
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Ministère de l’Économie et des Finances: des grévistes dispersés, d’autres arrêtés par la police

L’atmosphère est tendue devant le ministère de l’Economie et des Finances. En grève depuis le 7 septembre et ce, jusqu’au 25 septembre, des agents du MEF viennent d’être dispersés, dans cette matinée du 14 septembre, par les forces de l’ordre.

La devanture du ministère de l’Economie et des Finances est investie, tôt ce matin par la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), qui a empêché les agents en grève d’y avoir accès. Ces derniers ont été donc obligés de se réunir face à leur ministère, dans une position de chien de faïence avec les éléments de la police. Mais cela n’a pas fait long feu. Les forces de l’ordre ont entrepris de disperser les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes.

La devanture du ministère quadrillée par les forces de l'ordre
La devanture du ministère quadrillée par les forces de l’ordre

 « C’est une manifestation pacifique, et ils sont en train de nous gazer. Nous ne comprenons pas ce déploiement massif des Forces de l’ordre. Il y a environ 300 éléments de la CRS appuyés par la BAC sur nos lieux de travail », a déploré le chargé de communication du Syndicat national des agents des Finances (SYNAFI), Souleymane Oumtana.

Une quinzaine d’arrestations, selon le SYNAFI

 Pour le Commandant de la CRS, Brice Hien, présent sur place, trois personnes ont été arrêtées, « parce qu’elles ont refusé de quitter les lieux ». Cependant, de l’avis du responsable de la Communication du SYNAFI, le nombre d’arrestations est au-delà. « Il y a environ une quinzaine de personnes qui sont arrêtées dont le responsable à l’organisation du SYNAFI. Mais nous n’avons pas encore fini de faire le listing ». Quant à la suite à tenir, les responsables du SYNAFI disent se concerter dans les jours à venir. Ils déplorent, au passage « le silence des autorités à satisfaire leur doléances ». Doléances axées principalement sur la mise en œuvre équitable du Fonds commune entre les agents du ministère. « Aucune proposition concrète n’a encore été faite depuis le début de notre mouvement. C’est une manière pour les autorités de la Transition de ne pas satisfaire notre revendication relative à l’application pure et simple du protocole d’accord du 22 juin 2011 », laisse entendre Souleymane Oumtana.

Des manifestants prenant la poudre d'escampette suite au largage des gaz lacrymogènes
Des manifestants prenant la poudre d’escampette suite au largage des gaz lacrymogènes

Dans un communiqué de presse, paru hier 13 septembre, le SYNAFI a déploré l’acharnement des forces de l’ordre dont il fait l’objet.

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5 Commentaires

  1. Même les payants font rentrer de l’argent dans les caisses de l’etat arrêter cette comédie de fond commun là

  2. attendez qu’un président démocratiquement élu soit là. La transition ne peut quand même pas résoudre tous les problémes dans l’espace d’un an.

  3. Il faut- simplement supprimer le Fonds commun. Ou bien le distribuer à tous les fonctionnaires

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