Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), vient de voir les candidatures d’un grand nombre de ses candidats aux élections législatives d’octobre prochain invalidées par le Conseil constitutionnel en application du nouveau code électoral. Sans surprise, le CDP réagit à cette « invalidation » par une conférence de presse à son siège « en réfection » à Ouagadougou, moins de 24h après l’annonce de la décision d’invalidation. Le CDP dit Non et appelle à une désobéissance civile à travers tout le pays.
Militants, membres du bureau politique du parti et surtout journalistes de la presse nationale et internationale ont envahi la cour du siège du CDP dans la matinée de ce mercredi 26 août 2015. Autour de la table, Eddie Komboïgo, président du CDP, Fatou Diendéré et Achille Marie Tapsoba, tous ont vu leurs candidatures invalidées par le Conseil constitutionnel. Sous fortes acclamations, les militants notamment jeunes, ont tout d’abord entonné l’hymne national suivi de l’hymne du parti avant le début de la conférence de presse « historique ». C’est Achille Tapsoba, qui s’est lancé pour la lecture de la déclaration liminaire sur « la décision du conseil constitutionnel qui touche la démocratie et la paix dans notre pays », selon Achille Tapsoba.
Toujours, selon lui, le CDP a appris par voie de presse que les candidatures de certains de ses candidats aux élections législatives du 11 octobre 2015 ont été invalidées. C’est « la preuve que l’inclusion prônée par la charte de la transition est un leurre », déclare-t-il. Mais, Pour lui, « la décision du Conseil constitutionnel viole la loi, viole la constitution elle-même en son article 95 », parce qu’elle est annoncée « hors délai » et à l’encontre de « députés sous immunité », explique Achille Tapsoba. Cette décision est « un parjure au Chef de l’Etat, au reniement du citoyen au droit et un défis à la Cour de la CEDEAO ». Pire, selon M. Achille qui lit la déclaration liminaire « ce poignard à l’avancée de notre démocratie », « porte en elle-même les germes de la division des fils et filles du Burkina et prédispose à l’affrontement ». Bref, la décision est sans recours possible, mais le CDP peut « critiquer » et entreprendre d’autres actions.
Avant tout, la décision est prise. L’injonction du CDP est tombée. « Si nos membres ne sont pas réintégrés nous n’allons à aucune élection. Nous refusons avec détermination cette dérive très grave faite à notre démocratie », déclare Achille Tapsoba. Par sa voix, le CDP « appelle ses militants sur tout le territoire national à entreprendre toutes actions entrant dans le cadre de la désobéissance civile ». «Nous n’appelons personne à violenter personne, ni à détruire quoique ce soit », précise Eddie Komboïgo. Mais pour l’instant, Il s’agit des élections législatives. La décision sur l’élection présidentielle va tomber au plus tard le 29 août prochain. Est-ce que le boycott des élections est valable pour l’élection présidentielle ? « Nous aviseront si le Conseil Constitutionnel continue », répond Eddie Komboïgo.
Jeunesse du Burkina, prenez conscience d’une chose, ces hommes qui nous appellent à la désobéissance sont loin de vivre nos réalités. Ce sont des gens qui ont des comptes bancaires pleins de millions. Des entrées dans plusieurs pays. Les enfants sont à l’extérieur ou s’apprêtent à y aller. Ne mourez pas pour rien. Personne d’entre eux ne mérite que vous versiez une seule goutte de sang. Si vous deviez mourir pour une cause, assurez-vous qu’elle d’intérêt national. Là, vous mourez en républicain, en patriote, en martyrs. Vive la république!!!!!!!!
ne vous foutez pas des personnes morts lors des 30 et 31 octobre 2014. vous ne sont que des égoïstes, des méchants , des mauvais, vous pensez seulement a votre pain/gain/ventre. bande des mechants et criminels. cette fois-ci on va vous fouettez serieusement
Si le CDP avait invalidé les autres partis politiques, votre soit disant insurrection n’allait pas avoir lieu. Donc, il faut que le Conseil constitutionnel lève rapidement ce verdict injuste et politicien
le cc n’a fait que respecter la constitution. ces personnes frappés par cette sanction peuvent tous purement et simplement se faire remplacer.
« des députés sous humilité »!je pense qu’aucune immunité ne permet à un journaliste de faire de fautes pareilles! l’humilité recommande que cette faute soit corrigée! surtout qu’on semble citer monsieur Tapsoba!
Voilà par qui le CDP a quitté le statut de grand parti pour celui de petit parti: ce sont ces vieux loin d’être sages pour conseiller les jeunes et qui ne pensent qu’à leur petite et vieille panse. Alors, il y a un défis interne au parti, c’est celui que les jeunes du parti doivent relever d’abord à savoir prendre leurs responsabilités en disant la vérité à ces vieux dinosaures aveugles et revanchards.Quoi qu’il en soit, allons seulement. Nous tirerons tous les leçons des différentes invectives. Pour cela, les autorités ne doivent permettre à personne de quitter le territoire burkinabè et ce dès aujourd’hui jusqu’à nouvel ordre.