Alex Souleymane Bamba est le patron du journal ivoirien L’Agora qui a fait irruption ces derniers mois dans le débat politique burkinabè, en faveur du président Blaise Compaoré, suscitant de grosses polémiques. Qui est l’homme et pourquoi un tel engagement pour la tenue d’un référendum en vue de la révision de la Constitution en son article 37. Dans l’interview qui suit, il explique ses motivations, assène ses convictions et brocarde l’opposition, dans un style qui lui est propre.
Vous avez publié un dossier spécial sur le Burkina qui a suscité une vive polémique au Burkina ; pouvez-vous nous dire dans quel esprit vous avez produit ce dossier ?
Je n’ai pas à me justifier. Je suis un observateur averti des réalités du Burkina. J’y compte des parents et des amis de toutes conditions et cela depuis 1990. Ce n’est donc ni d’aujourd’hui, ni encore moins parce que des gens avaient pris des armes. Moi c’est mon expertise et mon savoir -faire qui m’ont hissé aux niveaux social et professionnel qui sont miens. Vous savez bien que, j’ai été nommé en 1990, Rédacteur en Chef du Journal d’Houphouët Boigny par le père fondateur de la Côte d’Ivoire et cela, sur la base de mes mérites. Cette précision importante faite, je voudrais affirmer que mon engagement derrière le Président du Faso est total. Même Gbagbo n’a pas pu me détacher du Président du Faso malgré des promesses mirobolantes alors que ceux qui prétendaient l’avoir combattu ont collaboré avec lui et protégé certains de ses partisans pendant la crise post-électorale au Golf.
Malgré mes nombreuses responsabilités regroupées au sein de mon Cabinet de consultance, de stratégies et de relations diplomatiques, je me suis imposé une obligation morale, de donner la réplique aux « nihilistes » politiques et, de mener la « bataille de l’opinion » pour le triomphe de la vérité en faveur de mon ami et frère!
J’agis pour mon compte et pour celui de mes amis, parce que j’en ai les atouts intellectuels, professionnels et moraux. Si Compaoré a des amis en Côte d’Ivoire, c’est maintenant qu’on devrait le savoir. Moi, je ne peux accepter l’injure faite au chef.
Je suis totalement offusqué par l’attitude sans aucune honte de ceux qui ont tout reçu de lui. Je ne peux assister à la démolition psychologique du duc alors que j’ai les moyens de faire douter ceux qui s’acharnent sur lui et ensuite, de les battre avec des arguments imparables. C’est pourquoi, j’ai « ressuscité » un de mes journaux phares L’AGORA, pour sonner la charge de la riposte et, administrer la preuve, que, Compaoré n’est pas seul. Vous vous rendrez compte, de la « loi » de l’omerta qui avait été tacitement décidée, pour que, personne ne parle de l’article 37 ou du sénat ? Inadmissible! Quelle est cette démocratie-là ? Finalement, j’ai fait écrire au mois d’août 2013, dans L’Observateur Paalga (que je considérais comme une « tribune neutre » où, je comptais des frères) : « Blaise Compaoré a façonné le présent et le futur du Burkina ». Il a suffi de cela pour que des personnes lâches, dans les forums d’internautes (où, ils n’ont ni visages, ni adresses téléphoniques, électroniques et géographiques) ont sauté sur l’occasion pour m’insulter sans raison. Qu’est-ce qui donnait l’autorisation à des inconnus, de m’insulter ? De médire sur mon compte et sans raison ? De dire des contre-vérités et des mensonges ? À un fonctionnaire d’État, socialement assis et à la notoriété populaire et internationale avérées. Je ne pouvais pas l’accepter! Le Burkina est-il le prolongement de leur jardin ou de leur maison privée (s’ils en ont)? J’en ai été profondément choqué.
Certains vous reprochent d’avoir fait preuve d’un parti pris et d’une ingérence dans les affaires du Burkina, et même de vouloir y mettre le feu ; que répondez-vous à ces accusations ?
Ce n’est pas un parti pris. C’est un engagement total à une cause et derrière un frère. J’ai pitié des « esprits reptiliens » qui résument tout à l’argent parce que, eux n’ont pas d’idéal. Seul l’argent leur importe. Alors que moi, je me suis « construit » une personnalité que personne ne peut influencer. Est- ce qu’on a besoin d’aller à Ouaga (ou y résider) pour avoir l’argent? Il faut être bête pour y croire comme ces haineux, jaloux, et intolérants qui croient qu’il faut être à Ouaga pour prendre un chèque. Quelle hérésie! Ils ne savent pas que depuis des lustres, le monde est devenu un véritable village planétaire et qu’il n’est point besoin de se déplacer pour avoir des milliards à domicile. Ce sont des raisonnements éculés et indigènes.
Mais, je les comprends. Ils sont « inféodés » à des gens qui sont dans une logique de Tout Sauf Compaoré (TSC). Je trouve cela écœurant et révoltant. Cela me donne l’envie de vomir. Cette lecture rétrograde qu’ils font de la situation est si manichéenne, que, j’ai du mal à accepter leur posture de forfaiture.
Je dis non à l’omerta et au « complot du silence » qui se tramait contre Blaise par presse et leurs mentors interposés qui voulaient confiner les Burkinabè dans la terreur. Heureusement que j’ai secoué le cocotier puis, donner des « coups de pieds » dans la fourmilière à mensonge de sorte à réveiller tous les amis, frères, soutiens et cdpistes qui paraissaient être frappés de léthargie.
Il n’y a pas de parti pris. Chacun défend avec ses arguments. Que fait une certaine presse burkinabè? Qui attaque et fait insulter leur propre Président qui leur a assuré grandeur, honneur et dignité sur l’échiquier mondial. J’ai dénoncé la forfaiture et le manque de loyauté des anciens à qui Blaise a tout donné. Ce qui leur fait mal, c’est que, plus vite qu’ils ne le croyaient, j’ai dénoncé et mis à nu le « complot du silence » qu’ils menaient contre Compaoré.
Désormais, ils sont découverts et le Président du Faso et ses hommes (dont je suis) ont repris toutes les initiatives. On est plus fort et on va leur démontrer, en remportant « la bataille de l’opinion » et du « peuple réel » qui aime, qui a de la mémoire et qui est reconnaissant à son Chef. C’est un choix qui a été fait dans un premier temps. Dans un second, vous aurez relevé le caractère éminemment professionnel de L’Agora numéro 6 qui a donné la parole au seul et véritable opposant historique, Me Bénéwendé Sankara. Voici un « vrai démocrate », intelligent, intègre, qui aime son pays, la paix et les autres qu’ils soient Burkinabè ou non.
L’Agora est donc un journal de très grande qualité scientifique, iconographique et intellectuelle. Il est ouvert à tous les courants. Mais, nous sommes engagés pour le triomphe de Blaise. Ce qui me choque, c’est moins le « changement souhaité » que, les « méthodes dolosives » et « incantatoires » dont usent ces anciens ministres de Blaise. Un chef ça se respecte. Blaise a la légitimité. L’article 37 est juridiquement modifiable. Pourquoi ont-ils si peur d’aller au référendum? Blaise est un démocrate, un humaniste et un homme tolérant. Le peuple burkinabé reconnait que Blaise lui a apporté la paix, la tranquillité et la stabilité. Il est encore jeune. De très nombreux souhaitent qu’il continue. Pourquoi des personnes s’agitent-ils et font- ils tant de bruit s’ils sont sûrs d’eux comme ils le clament urbi et orbi? Qu’ont- ils jamais été sans Blaise? On va aller au référendum et le « Chef » va les battre et, en même temps les surprendre. Il ira avec tous les « acteurs politiques » s’accorder pour mettre en place une équipe gouvernementale pluraliste avec toutes les composantes de la société. Leur apprendre à travailler afin que, le Burkina reste à l’abri des soubresauts et, continue sa marche ascensionnelle vers le progrès dont, Compaoré est « l’architecte ». Je suis Burkinabé comme les Burkinabè sont Ivoiriens.
Pendant la crise, tous les Burkinabè, les journaux et les journalistes burkinabè ont été, en « première ligne » dans la crise meurtrière que le « dictateur des bords de la lagune Ébrié », a imposée aux Ivoiriens. Certains qui se targuaient d’être au Golf n’y étaient pas. Ils étaient au RAN Hôtel à Bouaké et, bien d’autres à Ouaga. À contrario moi, malgré mon statut de « Conseiller spécial » de trois Premiers Ministres, a été laissé à l’abandon à Abidjan avec mes enfants de 3 ans, 4 ans et demi, 5 ans et demi et 11 ans chez moi sans sécurité. Seul Dieu m’a protégé et m’a préservé ainsi que ma famille. Ceux qui mangeaient avec Gbagbo tous les jours et qui, ont « tapis » des « corbeaux » dans le système Aké N’Gbo ont ourdi un complot ignominieux et abject contre ma personne dans la perspective ignoble de me détruire. Mais, ils avaient oublié que Dieu est miséricordieux et, pourvoie aux besoins de ses élus. Il m’a sauvé des mensonges et de la méchanceté de l’homme. Aujourd’hui, ils ont honte. Et dans le débat actuel, aucun d’eux ne peut défendre Compaoré avec des arguments aussi puissants, qu’imparables comme les miens. À ceux-là, comme à Diabré, Roch et Salif, je dis que Dieu n’a pas encore dit son dernier mot.
Pourquoi défendez-vous l’idée d’une révision de l’article 37 pour permettre au président Compaoré d’être candidat en 2015 ?
Dire que je soutiens l’article 37 est un euphémisme. Je suis pour l’application « stricto-sensu » de cette disposition constitutionnelle dont, les « clauses » de la révision sont prévues (par et dans la même constitution elle-même). Il faut arrêter les faux débats politiciens.
À la vérité, le législateur n’avait pas prévu le scénario qui se présente aujourd’hui. Blaise est jeune. Il a sacrifié sa vie (plus que beaucoup d’immodestes et ingrats). Il a fait faire au Burkina ce que, avant lui, aucun chef n’avait réussi : transformer, métamorphoser et changer radicalement le visage et le contenu du Burkina Faso. Il a fait effacer dans les « esprits rieurs » du Burkina, « l’image d’Epinal » dégradante qu’ils avaient de l’ancien empire mossi. Et, bien des fois, au péril de sa vie. Et puis, après avoir fait de son pays une « vitrine » et une « plaque tournante » des « grands rendez-vous » mondiaux dans tous les genres d’activités, certains de ses « anciens rentiers » qui lui doivent tout, vocifèrent et, tentent de « terroriser » une frange des Burkinabè en se faisant passer pour des Burkinabè nouveaux qui, eux, incarneraient le futur? De qui veut-on se moquer ? Diabré, c’est qui ? Ai-je vraiment besoin de dire aux Burkinabè, qu’il devrait avoir honte d’ouvrir sa bouche ? Idem pour Salif. Cela me peine que Roch m’amène à choisir entre lui et Compaoré. Ça n’a pas de sens : ils sont tous le produit du système du Président du Faso. Lorsqu’il a remplacé le Docteur Arsène Bongnessan Yé (avec l’appui de Salif) à la tête du CDP et de l’assemblée nationale, est-ce que, le Dr Bongnessan s’est ridiculisé comme ils le font actuellement ? C’est parce qu’ils ont perdu leurs fonctions et titres. Pensez -vous que, si Roch et Simon occupaient les mêmes fonctions, ils auraient agi comme ils l’ont fait si maladroitement ? Quant à Diabré, je n’ai pas assez de mots pour exprimer ce que je ressens, après que, j’eusse comptabilisé, les « propos » qu’il a tenus contre Blaise. Ailleurs en Afrique, il le regretterait toute sa vie. Mais Compaoré est bon. Tous les Burkinabè voient et entendent ce qui se passe dans les autres pays. Ils ne veulent pas de cela dans le leur. Tout le tintamarre fait autour de l’Article 37 est folklorique.
L’opposition sait qu’elle ne peut pas battre Blaise Compaoré au cours d’une élection. C’est tout. C’est pourquoi, ils s’arcboutent à l’Article 37 qui est juridiquement modifiable comme Me Sankara (historiquement opposé à Blaise) a eu l’honnêteté de le dire. Je suis pour que Blaise se représente. Et, inch Allah, il se représentera et battra, Diabré, Roch, Salif, Simon et tous ceux qu’ils trompent!
Après 27 ans de pouvoir, ne croyez-vous pas que Blaise Compaoré a droit à un repos bien mérité ?
Après 27 ans de Pouvoir (dites- vous) ne mérite- t- il pas un repos bien mérité? Oui mais, Dieu n’a pas dit son dernier mot. Il a plu au « Seigneur miséricordieux » d’accorder à son fils Blaise, la longévité pour qu’il bâtisse la maison. Cela a été fait en très grande partie. Maintenant, il plaira à Dieu qu’il apprenne à tous les fils du Burkina d’apprendre à cohabiter dans la maison. Cela appelle un exercice politique de funambule et d’habileté dans l’art de marier des contraires afin de parvenir à une « cohabitation harmonieuse » et fraternelle ensemble. Cela, l’Article 37 n’interdit pas, que les forces politiques s’entendent au lieu de se battre inutilement surtout, les « anciens cireurs de bottes » de Blaise. Or, c’est du peuple souverain qui, sait où se trouvent ses intérêts, à qui, il appartient de décider. Pourquoi ces menaces, ces outrages et diktats de Diabré, Salif et (ô surprise) de Roch? Dieu n’a pas encore dit son dernier mot. Il faut être reconnaissant et tolérant. 5 ans pour bâtir ensemble le Burkina. C’est me semble -t-il, l’option qui doit prévaloir dans l’esprit des opposants burkinabè, et, plus encore, dans celui de ceux qui ont le plus bénéficié de tous les biens et honneurs grâce à Blaise. Malheureusement, l’ingratitude, le goût du luxe et la soif de pouvoir qui rongent les anciens rentiers, leur a fait perdre toute raison et tout bon sens. Ils sont dans une prise « d’otage de l’Article 37 » et d’intoxication d’une frange de « jeunes parias » de la société burkinabè. Cela est intolérable. Nous n’accepterons pas ce scénario. Et Gilbert Ouédraogo qui a oublié son histoire qui lui a permis d’entrer dans le gouvernement grâce à François l’apprendra à ses dépens. Nous ne l’épargnerons plus. C’est un ingrat comme les autres. Il rend bien à Salif Diallo, ce que, ce dernier fit, en éjectant Hermann Yaméogo de la tête de l’ADF RDA pour l’installer. C’est l’ensemble des Burkinabè épris de paix et ceux qui ont la raison et qui ont du respect pour le Président du Faso qui souhaitent qu’il continue. Il est jeune, brillant travailleur apprécié, humble et généreux. « Qu’est -ce que Roch (qui est comptable de la gestion de Blaise) ou Diabré (qui en est de même) peuvent -ils apporter de plus au Burkina construit par Blaise? »
Certains estiment que vous faites du journalisme alimentaire, dans le cas du Burkina. Qu’est-ce qui sous-tend votre engagement aux côtés du président Compaoré ?
Je suis Burkinabé aussi. Et je serai en première ligne dans ce combat de la dignité de la légitimité de Blaise Compaoré. Je déteste les ingrats. Les « Gbôssô wourou »(ingrats). Ceux qui ont la mémoire sélective (tristement). Comment peut -on faire ça au Président du Faso? Au « rédempteur » du peuple Burkinabé? Au « justicier des faibles » qui remit de l’ordre dans le désordre, dans lequel le Burkina Faso était plongé? Qui mit fin à l’instabilité chronique? La paix que vivent les Burkinabè, c’est à Blaise Compaoré, qu’ils la doivent. Il a sacrifié sa vie, ses plaisirs, ses loisirs pour bâtir des œuvres pour le « bien -être » des siens et le développement de son pays. À une telle personnalité, à un tel personnage, on tresse les lauriers et on le célèbre, et non le contraire.
Aujourd’hui, certains bénéficiaires de ses largesses, veulent être calife à sa place. Seulement voilà: Dieu a son plan qui n’est pas le leur. Eux et leur Larlé Naaba (?), j’ai honte à leur place. Et quand je pense que, des esprits impétueux suivent de tels ingrats, j’ai honte de la politique. Quel Burkinabé n’a- t-il pas été dans le conflit ivoirien? Tous! Alors pourquoi pensent-ils, que, ce qui se passe au Burkina, ne doit être que l’affaire des seuls Burkinabè? Quelle étroitesse d’esprit! Quelle incurie! Je vais les démonter, et montrer leurs « vrais visages » d’ingrats et de dictateurs. Ce sont des « terroristes politiques ». « On va les envoyer aux frontières ou, c’est sur nos « corps » qu’ils passeront pour changer l’Article 37 dont le mécanisme de changement est bel et bien prévu dans la constitution. Sont- ils des démocrates ceux qui, comme Salif, Simon, Diabré et Roch, s’expriment ainsi? Et le Conseil supérieur de la communication de Damiba? Ce sont des jaloux et des revanchards. On leur donnera la réplique. La réalité de leur propre histoire au Burkina, les rattrapera. Je suis complètement choqué, indigné et révolté par ces hommes masqués ou en cagoules. Du reste, le Président du Faso connait mon opinion sur ces gens!
Votre journal L’Agora était peu connu au Burkina jusqu’à ce dossier spécial sur notre pays ; quelle est sa ligne éditoriale ? Quelle est votre conception du journalisme ?
L’Agora est un journal d’informations générales conçu et exécuté dans les règles de l’art du journalisme professionnel vrai. Selon les principes sacro-saints de l’information juste, sans truquage et sans falsification. C’est une équipe rédactionnelle dont le dernier de la classe a, au minimum, une licence d’université ou un diplôme de journaliste professionnel.
J’ai une si longue activité dans ce métier, qu’il n’est plus besoin de démontrer quoi que ce soit. Si, j’ai été amené à ressusciter L’Agora (qui a été de 1998 à 2002 le meilleur journal de Côte d’Ivoire), c’est pour affirmer mon engagement sans partage derrière Compaoré qui est mon frère depuis 1990 et ce, bien avant le printemps de ceux qui ont eu de l’argent et des honneurs faciles. Certains Burkinabè semblent, du reste, avoir de l’admiration voire, le « syndrome de Pavlov »: apprécier ceux qui sans parcours professionnel réel auront eu facilement (argent, villas, responsabilités). Ça me fait pitié pour de tels esprits étriqués. Voici qu’aujourd’hui des « plaisantins » insultent le Président du Faso. Tous ceux qui, nombreux sont devenus ce qu’ils sont à Abidjan, grâce à lui, ne peuvent lever ni le petit doigt, ni « donner de la voix » ou encore moins, se lever et le défendre publiquement.
L’Agora a défendu Ouattara de 1998 jusqu’à la rébellion de 2002. Après, il ne m’était plus possible de paraitre parce que, le Burkina, son Président et les Burkinabè étaient indexés comme les « commanditaires » et les financiers de la rébellion. Voudrais-je faire remarquer que, lorsque le Front Républicain (FPI-RDR) était contre Bédié, j’étais le Directeur du journal du parti au pouvoir (dont Bédié était le Président). J’en ai été injustement éjecté du fait de mon soutien à Alassane Ouattara. C’était le 2 février 1998. Qu’ai-je demandé à M. Ouattara? Que m’a donné Gbagbo que je défendais dans mon journal? Rien! Je suis un digne fils à Houphouët qui lui, m’a donné très tôt (et très jeune), beaucoup d’argent. Il avait compris que je serai un « homme charnière » qui défendrait ses idées politiques. Ce que je fais. L’Agora continue de faire de l’information. Je n’ai pas de parti pris au Burkina. Mais un soutien franc, total et plein, derrière Compaoré.
Avez-vous l’intention de continuer à couvrir l’actualité burkinabè ? Et quels sont vos projets en la matière ?
C’est une lapalissade que de me le demander! Si, je dois couvrir l’actualité au Burkina qui est mon pays au même titre que la Côte d’Ivoire? Je voudrais irriguer les consciences animées que, nous sommes des pays de la CEDEAO, de l’UEMOA et du Conseil de l’Entente. De plus, nous parlons d’intégration. Cette question me fait réfléchir sur la sincérité des engagements que nos États prennent. Sinon, une telle question ne devrait pas m’être posée.
Propos recueillis par la rédaction de 226infos
Humm! C’est bien clair. Allégeance indiscutable au Duc du Faso (selon vos propres mots) et une vantardise de haut niveau!
Personne n’est indispensable pour un État. Les hommes changent mais les institutions Demeurent . Quelque soient les réalisations d’un président il est appelé à passer la main un jour surtout quand les textes fondamentaux l’exigent.
Arrêtez de jouer à l’avocat du diable pour vos intérêts égoïstes!
Ne compromettez pas votre grandeur que vous affichez tant sans gêne!
Vive le Faso, vive l’alternance!