La bonne excuse a été trouvée au ministère de la communication pour briser la dynamique de la lutte des travailleurs et mettre les médias publics au pas avant le début des campagnes électorales. L’indépendance de plus en plus remarquée que prenaient ces médias et ses agents vis-à-vis du pouvoir politique ne pouvait que donner des insomnies aux responsables. Lorsque les agents réussissent, en outre, à montrer une certaine détermination et une constance dans la lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail, pour le respect du protocole d’accord, les responsables ne peuvent que trouver la première excuse pour mater les « dissidents » et autres réfractaires.
Il est évident que l’autorité ne viendra pas dire qu’il s’agit d’une « chasse aux sorcières » ou d’une réponse chirurgicale au mouvement des travailleurs, mais les agents des médias publics ne perdent pas de vue qu’il y a là une tentative de mise en genou des médias publics. La balle se trouve dans leur camp. Il leur appartient de trouver les moyens pour résister à cet assaut contre l’un des acquis de insurrection populaire d’octobre dernier.
226infos.net