Sur instruction des institutions financières internationales, les autorités burkinabè réfléchissent à mettre un terme aux emplois de chauffeurs et d’agents de liaison dans l’administration publique burkinabè. Mohammed Sawadogo, Secrétaire général du Syndicat national des agents des finances l’a fait savoir ce mercredi 3 mars 2020 à Ouagadougou au cours de la conférence de presse des syndicats en lutte pour la suppression de l’IUTS sur les primes et les indemnités des agents du public, du para-public et du privé.
Les chauffeurs. Suivant la logique des têtes pensantes de la suppression du métier de chauffeur dans l’administration publique, les responsables administratifs que les chauffeurs servent, sont en principe détenteurs d’un permis de conduire. Ils n’ont donc pas besoin d’un chauffeur pour les conduire. C’est pourquoi l’État doit mettre un terme au recrutement de chauffeurs dans l’administration publique, ou en tout cas réduire de façon drastique le nombre de chauffeur.
Les agents de liaisons. Le développement des nouvelles techniques de l’information et de la communication a rendu impertinent et sans objet le métier d’agents de liaison, selon les acteurs qui militent pour la suppression de ce métier dans l’administration publique. Les NTIC ont donc remplacé les agents de liaison ; maintenir ce métier reviendrait à créer un doublon inutile.
Le gouvernement pourrait dans un futur proche soit procédé à un licenciement des chauffeurs et des agents de liaison soit mettre un terme au recrutement de chauffeurs et d’agents de liaison au profit de l’administration publique.
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