Les populations civiles sont devenues les cibles privilégiées des groupes armés terroristes qui sévissent au Burkina Faso. Les attaques sont de plus en plus orientées contre les civils au moment ou les autorités s’activent à mieux intégrer ces populations dans la lutte contre l’insécurité.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées mardi dans un marché de Sirgadji. Des hommes armés ont ouvert le feu sur les populations civiles qui se trouvaient dans le marché. Le bilan officiel n’est pas encore connu, mais le bilan non officiel varie entre 40 et 70 tuées.
A Bourzanga, ce sont 36 personnes qui ont été tuées dans deux villages de cette commune le 20 janvier dernier. Le gouvernement a décrété 48 heures de deuil national pour saluer la mémoire des victimes.
Les populations d’Arbinda ont vécu un Noël des plus horrible. Des groupes armés terroristes ont lancé l’assaut sur cette commune déjà éprouvée par les nombreuses attaques. 35 personnes, dont 31 femmes, ont été tuées dans cette barbare attaque.
38 personnes ont également été tuées lors de l’attaque du convoi d’une société minière à Boungou le 6 novembre 2019. Les individus armés ont tiré à bout portant sur les le convoi qui transportait des civils qui travaillaient sur la société minière située à Boungou. Le gouvernement avait décrété un deuil national pour la mémoire des personnes tombées ce jour. Au lendemain de cette attaque, le Président Kaboré a décidé le recrutement de Volontaire pour la défense de la Patrie afin d’appuyer les Forces de défense et de sécurité.
La loi sur les Volontaires pour la défense de la Patrie a été adoptée par l’Assemblée nationale le 21 janvier 2020. Les autorités militaires s’activent pour l’opérationnalisation de cette loi.
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