Rejet de l’Eco par 6 pays de la CEDEAO : Véritable camouflet pour le couple Ouattara-Macron !

Six pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont rejeté la nouvelle monnaie communautaire « Eco » dont l’avènement a été annoncé par le Président Alassane Dramane Ouattara le jour de l’anniversaire du Président français Emmanuel Macron. Le Libéria, le Nigéria, la Sierra Leone, la Guinée-Conakry, le Ghana et la Gambie estiment que le Président Ouattara a pris la décision de façon unilatérale, en totale violation avec les décisions des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. Ils appellent en outre à une rencontre d’urgence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour discuter de l’essentielle question de la monnaie unique régionale.

Les six pays qui ont rejeté la monnaie du couple « Macron-Ouattara » viennent de sauver pour une fois la face de l’Afrique de l’Ouest face au monde. Nul besoin de sortir de Havard pour conclure que l’ « Eco » dont la naissance a été proclamée par Alassane Ouattara, légendaire défenseur des intérêts et du système d’exploitation français en Afrique de l’Ouest, est l’expression d’une volonté de la France et de ses vaillants valets locaux de maintenir toute l’Afrique de l’Ouest sous leur domination. Les réformettes du CFA qui ont abouti à l’Eco ne visent qu’à détourner les africains du combat de fonds qui est celui de l’autonomie dans la gestion de leur monnaie. Les peuples africains veulent être les gestionnaires de leur monnaie, c’est aussi simple que ça. Il ne s’agit pas non plus de remplacer la France, par la Russie ou la Chine dans la gestion ou la co-gestion de la monnaie. Les peuples africains veulent leur autonomie monétaire.

Alassane Ouattara aura réussi à convaincre, au forceps, ses homologues de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) d’accepter les réformettes du système monétaire esclavagiste de la France en Afrique de l’Ouest, mais il ne réussira pas à faire plier des États qui ont pris l’engagement de faire connaître à leur peuple le bonheur de la liberté… sur le plan monétaire. Si la mission confiée à Alassane Ouattara le jour de la célébration de l’anniversaire d’Emmanuel Macron à Abidjan était de réussir à mettre toute la CEDEAO entre les mains de la France, alors Alassane Ouattara, produit des Institutions de Bretton Woods, aura échoué. Et cet échec n’est qu’un début.

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