Le lancement officiel du film « Maman, oublie-moi » a eu lieu ce lundi 17 juin 2019 au ciné Burkina à Ouagadougou. Ce film de 90 mn met en scène une jeune dame mariée qui pour le confort matériel et une vie de Caucase a décidé de quitter son foyer et de renier sa propre fille. Elle file le parfait amour avec un homme riche comme Crésus qui lui offrira le confort souhaité, mais aussi l’enfer non souhaité. Ce film réalisé par le jeune burkinabè Yves Edgard Bonkoungou et Dos Bavukahe a été diffusé en présence des acteurs du film et de nombreux cinéphiles burkinabè.
Téné est belle, ravissante et mariée avec Habib Tonga, un jeune taximètre dynamique qui fait des pieds et des mains pour offrir une meilleure vie à sa femme et à leur fille. Téné rêve d’une vie de Caucase. Et cette vie, son mari Habib ne peut lui offrir pour l’instant. Il demande juste un peu de patience à sa charmante femme qui, elle, veut aller vite et tourner la page de cette « sale vie » qu’elle mène. Sur conseil d’une amie, Téné prend la lourde décision de rompre avec tout ce qui la reliait à sa « sale vie » dans « une maison pourrie ». Elle abandonne son foyer et renie sa propre fille pour vivre une belle histoire d’amour avec un richissime « homme d’affaire » à même de lui offrir tout le confort matériel dont elle a besoin. Le confort matériel oui, mais il ne veut surtout pas entendre parler « d’enfant ». Téné fait des pieds et des mains pour reprendre alors sa fille des mains de son désormais ex-mari, mais c’est peine perdue. Ce remord d’avoir renié sa fille pour le confort matériel la rongeait, mais ce n’était que le début de la descente aux enfers de Téné, qui payera le prix fort de sa casquette de « mauvaise femme » et de « mère indigne. »
Telle est la trame de ce film, premier du genre des réalisateurs Yves Edgard Bonkoungou et Dos Bavukahe. Ces derniers ont indiqué que le film a été réalisé avec des moyens du bord, mais avec une volonté affichée de déboucher sur un produit de qualité. La qualité de la production a été en tout cas relevée par des cinéphiles qui n’ont par conséquent pas manqué d’inviter les populations burkinabè à faire le déplacement du ciné Burkina pour voir et apprécier ce film programmé jusqu’au 23 juin 2019.
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Ph.Dr