Le Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) qui a ouvert ses portes ce samedi 20 octobre 2018 se poursuit à la Maison du peuple de Ouagadougou. Les résultats des travaux des chercheurs et des innovateurs burkinabè seront exposés jusqu’au jeudi 25 octobre prochain dans la cour de la Maison du peuple. Au troisième jour de ce rendez-vous majeur de la recherche et de l’innovation, l’affluence est loin d’être satisfaisante.
Il faudra sans doute se rendre à Maison du peuple de Ouagadougou pour se rendre compte de la qualité des résultats de la recherche et de l’innovation des burkinabè. Du Grenier frais de Salga technologies, qui permet de conserver au frais les produits issus du maraichage, à la pyramide zoohydroponique, qui permet d’assurer plusieurs activités Agricoles notamment l’agriculture hors-sol, la pisciculture, de AGRPyramide en passant par l’attiéké en base de patate à chair orange de Faso Riibo et les semences à haut rendement de l’INERA ; il y a de quoi apprécier les résultats des travaux des chercheurs et des innovateurs burkinabè.
Si ces résultats sont appréciables à l’état brut à la Maison du peuple de Ouagadougou, il faut admettre que le faible engouement des populations pour le FRSIT enlève beaucoup à leur valeur réelle. Des exposants pointent du doigt un problème de communication qui semble avoir été le maillon faible de cette douzième édition du FRSIT. A un certain niveau, l’indignation est tout autre. L’absence des opérateurs économiques burkinabè passe assez mal. Malgré le fait que le Ministre en charge du commerce soit partie prenante de l’édition 2018 du FRSIT, les acteurs de l’économie nationale ne se sont pas fait remarquer. Cela se passe alors même que les autorités burkinabè plaident pour une connexion entre chercheurs et opérateurs économiques afin que le développement durable soit bien servi.
Les différentes expositions lors de ce Forum national de la recherche scientifique et de l’innovation (FRSIT) prouvent bien que les chercheurs burkinabè cherchent et trouvent. Ils trouvent des solutions aux besoins spécifiques des burkinabè et de leur développement. Le défi qui se pose actuellement aux autorités burkinabè est de travailler à trouver des passerelles entre les chercheurs et les populations de façon générale, mais surtout avec les opérateurs économiques burkinabè. Aussi des actions doivent être menées pour revaloriser l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR).
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