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Le Burkina Faso dispose d’une nouvelle unité d’hémodialyse. L’inauguration de l’infrastructure, fruit de la collaboration entre le pays des hommes intègres et la République de Chine Taiwan, est intervenue ce mardi 06 février 2018 à l’Hôpital national Blaise Compaoré de Tengandogo. Le coût de réalisation de cette infrastructure a été estimé à près de quatre cent millions de franc cfa (400.000.000 f cfa).
Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. C’était la seule infrastructure sanitaire du Burkina Faso qui disposait d’une Unité d’hémodialyse. Tous les burkinabè aux moyens limités qui souffraient d’insuffisance rénale devaient se rendre dans cette Unité pour leur dialyse. Une dialyse qui se faisait dans des conditions tellement précaires si bien que ce qui devait être source de soulagement et de thérapie pour les patients devient un véritable amplificateur de peine et de souffrance supplémentaire. Et c’est pourquoi notre confrère du journal lesechosdufaso se demandait dans un article en date du 10 mars 2016, si cette Unité n’était pas « Pire que le couloir de la mort ? ».
La souffrance des dialysés burkinabè perdurait avec tout… ‘’le linceul’’ qui va avec. Et pourtant, il fallait moins de 400 millions pour ouvrir une autre Unité d’hémodialyse pour atténuer la souffrance des patients burkinabè.
En collaboration avec l’Etat burkinabè, la Chine Taiwan a offert une nouvelle Unité d’hémodialyse au Burkina Faso. Un véritable ouf de soulagement pour les patients burkinabè atteints d’insuffisance rénale. Cette nouvelle infrastructure permettra d’améliorer les capacités de prise en charge des dialysés, mais impose que des dispositions soient prises pour surtout pallier l’épineuse question de la disponibilité des consommables. Les perspectives de l’implantation d’une usine de fabrication de consommables restent intéressantes de ce fait.
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