La Direction Générale des Impôts (DGI) a effectué sa rentrée fiscale de l’année 2017 ce vendredi 20 janvier 2017 sous le thème « L’apport de la facture normalisée dans la lutte contre la fraude et le faux. » En prélude à cette rentrée, le Directeur général Adama Badolo a animé une conférence de presse à Ouagadougou « pour faire le bilan de l’année 2016 et de communiquer sur les perspectives de l’année 2017 ».
Le Directeur général a informé que l’année 2016 a été une année de bonnes récoltes pour la Direction générale des impôts. Ainsi, « sur une prévision de 622,94 milliards de F CFA au titre du budget de l’Etat nous avons recouvré 594,57 milliards F CFA soit un taux de réalisation de 95,44%. A la même période, des années 2014 et 2015, le niveau de recouvrement de la DGI se situait respectivement à 521, 8 milliards de F CFA et 503,5 milliards de F CFA. C’est donc un accroissement record en valeur absolue de plus de 91 milliards de F CFA par rapport à 2015» a expliqué le directeur général des impôts Adama Badolo. A cela s’ajoute le recouvrement pour les budgets des collectivités territoriales qui lui aussi a été d’un résultat remarquable. En effet, pour des prévisions de 21,257 milliards de F CFA, la Direction générale note 22,820 milliards F CFA recouvrés. « Ces résultats équivalent à 95,84 % de taux de réalisation » affirme Adama Badolo.
Ce résultat est, à mettre à l’actif de la conjugaison de plusieurs actions et mesures notamment les campagnes d’information et de sensibilisation, les mesures fiscales de la loi de finance rectificatives numéro 2 , la lutte contre la fraude et le faux, le renforcement du système informatique et bien d’autres.
Pour l’année 2017, elle sera « incontestablement celle des grands défis pour la direction générale des impôts » a déclaré le Directeur général. Pour cause, au vue des besoins de la loi de finance la Direction générale des impôts est appelée à recouvrer 126 milliards de plus qu’en 2016. Pour alors réussir ce challenge la direction attend mener des actions et reformes dont la plus importante et la plus prometteuse selon le Directeur général est la facture normalisée.
La facture normalisée se présente comme un outil de modernisation de l’économie favorisant le libre jeu de la concurrence. Elle a été instituée en novembre 2013, mais n’a pas pu être mise en œuvre au vue du contexte socio-économique qui prévalait au Burkina Faso.
La direction générale des impôts entend donc faire d’elle son cheval de bataille pour l’atteinte de ses objectifs de l’année 2017.
Pour le directeur Adama Badolo, « la construction d’une société Burkinabè prospère exige de tous l’acceptation du principe de payer l’impôt en fonction de ses capacités contributives. » Partant, « je lance un appel à tous nos compatriotes d’accepter de déclarer et de payer leurs impôts » a-t-il terminé.
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