REGARD : 2017 OU L’ESPOIR ÉCONOMIQUE !

L’Assemblée Nationale a adopté ce jeudi 15 décembre 2016, le budget de l’Etat gestion 2017. C’était au cours d’une session plénière à laquelle à participer 125 élus.

Et pour l’année 2017 le budget de l’Etat  s’élève à 2.036.301.664.000 fcfa alors que les dépenses ont été évaluées à 2.455.193.144.000 fcfa. Il se dégage ainsi un déficit net de 418.891.450.000 fcfa. Avec ce budget qualifié « d’audacieux » par le Président de l’Assemblée Nationale Salifou DIALLO, le Burkina ambitionne relancer son économie nationale et atteindre un taux de croissance de 8,3%. C’est pourquoi, 56% du budget sera alloué aux investissements afin de créer de la richesse pour tous. C’est dans cette logique que des Entreprises comme Brafaso et Faso Fani devraient pouvoir reprendre du service. Bien plus qu’une nécessité, la réouverture de ces deux Entreprises était une urgence. Dans un contexte où le « Consommons burkinabè » est devenu une mode, il était impératif de penser à la réouverture de Faso Fani pour booster davantage l’engouement des populations pour les produits locaux en mettant à leur disposition des produits de qualité. Cela est d’autant plus judicieux dans la mesure où cette option permettra de créer de la richesse. La pertinence du projet de Brafaso ne souffre d’aucune polémique. Même s’il a traversé des périodes assez difficiles, Brafaso demeure porteuse d’espoir pour la jeunesse et l’économie burkinabè. C’est pourquoi, il allait paraitre contradictoire de parler de relancer de l’économie nationale et mettre en veilleuse l’ouverture de Brafaso qui est à même de créer des milliers d’emplois directs et indirects. Cependant, l’Etat doit rester regardant et intransigeant pour ne pas avoir à investir dans la Brafaso sans que celle-ci ne puisse effectivement entrer en production.

En tout état de cause, l’année 2017 se doit d’être une année charnière pour l’économie nationale. Elle doit consacrer l’effectivité de la relance de l’économie burkinabè. Les indicateurs pour l’année sont évidemment au vert du fait de la réussite de la Conférence de Paris sur le financement du PNDES et surtout de la sélection du Burkina Faso pour un second compact du Millenium challenge account. Mais, là où il y a trop d’espoir, la désillusion n’est pas bien loin surtout lorsque la corruption et l’insécurité demeurent persistantes.

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